Sunday, January 31, 2010

Denis vous raconte

Le 31 janvier, 2010

Ce fut une semaine extraordinaire et déjà nous avons vécu la valeur de trois semaines d'expériences. Situé.e.s dans la montagne, à quelques 3 500 pieds, San José de Ocoa à nos pieds, nous vivons la vie du pauvre et nous vivons parmi les pauvres. Nous faisons partie d'un ensemble de quatre viviendas et notre résidence cri des mêmes besoins que ceux de nos voisins proches (très proches). Après quatre jours seulement, nous formons une famille unique (dominicains et canadiens) et jouissons d'un esprit de groupe spécial. Déjà, les huit membres du groupe de la Sagrada Familia expriment l'émerveillement d'un monde simple, libre, inclusif et sans sophistication. Au fur et à mesure de chaque journée, les expériences se multiplient et les mots manquent pour décrire l'impacte profonde sur chacun.e. Je ne pourrai pas, à l'écrit, faire justice à la réalité. Il vous faudrait être ici pour ressentir et vivre les moments précieux.

La construction de notre première maison est avancée: fondations complétées en moins de deux jours et on complètera les premiers cinq pieds des murs par lundi soir. Hier, nous sommes allé.e.s à la plage Palenque nager dans la mer des Caribes. Ce matin, le Père Domingo nous a présenté.e.s à la communauté à la messe de 8h00. Cette après-midi, c'est le retour à Derrumbado afin de reprendre les travaux dès lundi matin à 8h00. On a hâte!

Je ne pourrais faire ce compte-rendu sans mentionner certains faits saillants:

Chris et Corey ont pris une tournée sur un âne, à la noirceur! Chris a ri à s'en rendre malade et Corey s'inquiétait que l'âne allait 'briser'

Jean-Paul, et plusieurs autres, ont appris comment tenir des braises rouges de feu dans la
main. Ils ont même jouer un jeux de se lancer ses braises. Il faudra leur demander une démonstration.

Quand on est arrivé.e à Derrumbado, mardi après-midi, il pleuvait. C'était de la boue partout, glissante comme la glaise du Manitoba et partout ou on marche, ça descend ou ça monte. Toute une expérience de se rendre à bas côte à la 'biffy' extérieure avec une lampe de poche, tout en glissant, ici et là. Seulement quelques chutes. Hélas! Quel début.

Notre résidence est air climatisée, c'est-à-dire qu'elle est pleine de trous: mur et plafond. Quand il vente, on le ressent, quand il pleut, on le subit. Les lits superposés et les valises ont maintenant été rangés pour accomoder cette pluie intérieure. Heureux ceux qui dorment sur les lits d'en bas! On est enchanté d'y être.

Il n'y a pas d'électricité, pas de radio, pas de miroir, pas d'eau courante (il n'y a pas d'eau, il faut la transporter par camion) pas de..., pas de..., C'est merveilleux.

Notre cuisinière SANTA est exceptionnelle. Elle vit avec nous. Pas question de perdre du poids sans faire un effort personnel et concentré.

Nous vivons en compagnie de poules, d'une grande quantité de poussins, de cochons, d'ânes, de chevaux, de chiens, de mules, de coqs et probablement d'une autre bête que je ne mentionnerai pas. Et évidemment, les coqs et les chiens dominicains n'ont aucun concept du temps et pensent qu'ils peuvent s'exprimer à tout temps de la nuit!

Nous vivons tellement d'expériences que je peux ne mentionner que les plus saillantes. On tentera de vous revenir la semaine prochaine. 'On verra dans l'temps comme dans l'temps'. Ici, les gens disent : Si Dios le quiere. A bientôt.

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