Sunday, February 27, 2011
Friday, February 25, 2011
Make work projects - Il faut toujours être occupé
Thursday, February 24, 2011
Sagrada Familia vous raconte
BONJOUR DE SAN VICENTE MARTIN À SAGRADA FAMILIA
Quand le P. Ron Léger a lancé l'idée en 2006 de commencer AMIGOS DE L.U.I.S. il ne pouvait pas prévoir qu'en 2011 le groupe de 22 bénévoles, dont cinq représentants de la Paroisse Ste-Famille, vivrait une expérience aussi intense et aussi satisfaisante que nous vivons tous présentement au Pérou.
Le bon déroulement de notre expérience actuelle dépend en grande partie de la bonne organisation qui a eu lieu des mois avant notre départ du Manitoba et de la structure bien mise en place au niveau du site local de construction. Un merci spécial aux personnes qui ont souvent travaillé dans l'ombre mais qui ont su voir à la bonne préparation du projet actuel. Merci à Priscilla et le conseil exécutif d'AMIGOS, à ceux qui ont contribué à la collecte de dons à remettre aux jeunes de l'orphelinat, ainsi qu'à tout autre appui financier et non matériel. Et un merci des plus personnels et spécial à nos conjoints et familles qui nous ont encouragés à participer à cette belle aventure.
Un fait qui contribue au bon fonctionnement du projet de construction de l'orphelinat est qu'au niveau de la gérance du chantier les ingénieurs et les contracteurs ont un plan claire et ce plan est bien suivi. Le matériel est en place et disponible quand nous en avons besoin et les ouvriers locaux sont compétents et très ardents au travail, et ce malgré un salaire de 50 soles par jour, c'est-à-dire moins de 20$ par jour. Quand ces ouvriers n'auront plus de travail dans le domaine de la construction ils tenteront d'aller travailler sur des fermes ou dans des vignobles pour 30 soles par jour. Ceci explique un peu pourquoi nous voyons des ouvriers travailler dans le béton en sandales de douche.
Il est frappant de constater qu'il existe parmi notre groupe de 22 manitobains une dynamique incroyable . Ceci est grâce au partage de notre vie de campeurs, aux rires fréquents, aux taquineries amicales, a l'entre-aide spontanée, et à tout ce que nous avons en commun tel que des petites fournis inoffensives qui nous rendent visite dans nos tentes.
Notre participation au projet a permi de créer des liens de rapprochements entre chacun de nous, et entre les ouvriers sur le chantier, les cuisinières et leur famille, les jeunes de l'orphelinat, les commis de l'Internet, et les gens de Canete qui nous saluent quand nous les rencontrons sur la place du marché ou sur la rue.
Il nous reste deux jours de travail à Cañete, ensuite nous visiterons d'autres parties pauvres du beau pays qu'est le Pérou et certaines parties plus touristiques. Notre parcours d'enrichissement de vie se continue. Quelle cheminement de croissance personnelle! Nous n'avons pas assez de merci à envoyer à tous les manitobains qui nous ont permi cette aventure extra ordinaire. Padre Ronaldo, sois assuré que ta vision et ton oeuvre auprès des jeunes se continuent. En leur nom nous te remercions de n'avoir jamais perdu de vue ton désire d'aider les plus démunis et les délaissés de la société.
Jean-Jacques, Régis, Paul, Roland, Norbert
GREETINGS FROM SAN VICENTE MARTIN TO SAGRADA FAMILIA
When Father Ron Léger sowed the idea to start AMIGOS DE L.U.I.S., he could not have foreseen that, in 2011, a group of 22 volunteers, five of whom represent the Holy Family Parish, would be currently living such an intense and satisfying experience..
This success is a result of the organizational work before our departure from Manitoba and on the actual work site in Peru. Heartfelt thanks to everyone who often worked behind the scenes. Thanks to Priscilla and the executive committee of AMIGOS, those who collected donations to give to the children of the orphanage and who provided support, financial or otherwise, to the project,. Personal and special thanks to our partners and families whose encouragement motivated us to participate in this wonderful experience.
Because the engineers and the contractors have a clear plan that is closely being followed on the work site, the construction of the orphanage is progressing very rapidly. The construction materials and services are available when needed. Local workers are very competent and hard working, in spite of a very low daily salary of 50 soles (about $18). When there is no more construction work, they will have to find work in the fields or on grape vines for 30 soles per day (about $10). This accounts for the fact that we saw men wearing flipflop sandals doing concrete work.
An incredible dynamic reigns amongst the group of 22 Manitobans. Volunteers are spontaneously helping others, laughing frequently, constantly kidding each other and sharing their common lot, such as, for example, harmless little ants that visit our tents.
Our individual involvement in the project has created a bond between us, and bonds with the workers on the construction site, the cooks and their families, the kids of the orphanage, the woman at the internet café and the people of Canete that greet us when we walk in the streets or when we visit the market.
We only have two days of work left to do in Cañete before we visit a few tourist attractions or other poor parts of the beautiful country of Peru.
What a great personal growth opportunity! Our lives here are being enriched by this incredible experience.
It is impossible to adequately thank all of the Manitobans whose contributions have allowed us to live this great adventure.
Father Ronaldo, Padre Loco, your vision of helping young people is being realized. Thanks for never losing your determination to help the poor and the abandoned.
Jean-Jacques, Régis, Paul, Roland, Norbert
Quand le P. Ron Léger a lancé l'idée en 2006 de commencer AMIGOS DE L.U.I.S. il ne pouvait pas prévoir qu'en 2011 le groupe de 22 bénévoles, dont cinq représentants de la Paroisse Ste-Famille, vivrait une expérience aussi intense et aussi satisfaisante que nous vivons tous présentement au Pérou.
Le bon déroulement de notre expérience actuelle dépend en grande partie de la bonne organisation qui a eu lieu des mois avant notre départ du Manitoba et de la structure bien mise en place au niveau du site local de construction. Un merci spécial aux personnes qui ont souvent travaillé dans l'ombre mais qui ont su voir à la bonne préparation du projet actuel. Merci à Priscilla et le conseil exécutif d'AMIGOS, à ceux qui ont contribué à la collecte de dons à remettre aux jeunes de l'orphelinat, ainsi qu'à tout autre appui financier et non matériel. Et un merci des plus personnels et spécial à nos conjoints et familles qui nous ont encouragés à participer à cette belle aventure.
Un fait qui contribue au bon fonctionnement du projet de construction de l'orphelinat est qu'au niveau de la gérance du chantier les ingénieurs et les contracteurs ont un plan claire et ce plan est bien suivi. Le matériel est en place et disponible quand nous en avons besoin et les ouvriers locaux sont compétents et très ardents au travail, et ce malgré un salaire de 50 soles par jour, c'est-à-dire moins de 20$ par jour. Quand ces ouvriers n'auront plus de travail dans le domaine de la construction ils tenteront d'aller travailler sur des fermes ou dans des vignobles pour 30 soles par jour. Ceci explique un peu pourquoi nous voyons des ouvriers travailler dans le béton en sandales de douche.
Il est frappant de constater qu'il existe parmi notre groupe de 22 manitobains une dynamique incroyable . Ceci est grâce au partage de notre vie de campeurs, aux rires fréquents, aux taquineries amicales, a l'entre-aide spontanée, et à tout ce que nous avons en commun tel que des petites fournis inoffensives qui nous rendent visite dans nos tentes.
Notre participation au projet a permi de créer des liens de rapprochements entre chacun de nous, et entre les ouvriers sur le chantier, les cuisinières et leur famille, les jeunes de l'orphelinat, les commis de l'Internet, et les gens de Canete qui nous saluent quand nous les rencontrons sur la place du marché ou sur la rue.
Il nous reste deux jours de travail à Cañete, ensuite nous visiterons d'autres parties pauvres du beau pays qu'est le Pérou et certaines parties plus touristiques. Notre parcours d'enrichissement de vie se continue. Quelle cheminement de croissance personnelle! Nous n'avons pas assez de merci à envoyer à tous les manitobains qui nous ont permi cette aventure extra ordinaire. Padre Ronaldo, sois assuré que ta vision et ton oeuvre auprès des jeunes se continuent. En leur nom nous te remercions de n'avoir jamais perdu de vue ton désire d'aider les plus démunis et les délaissés de la société.
Jean-Jacques, Régis, Paul, Roland, Norbert
GREETINGS FROM SAN VICENTE MARTIN TO SAGRADA FAMILIA
When Father Ron Léger sowed the idea to start AMIGOS DE L.U.I.S., he could not have foreseen that, in 2011, a group of 22 volunteers, five of whom represent the Holy Family Parish, would be currently living such an intense and satisfying experience..
This success is a result of the organizational work before our departure from Manitoba and on the actual work site in Peru. Heartfelt thanks to everyone who often worked behind the scenes. Thanks to Priscilla and the executive committee of AMIGOS, those who collected donations to give to the children of the orphanage and who provided support, financial or otherwise, to the project,. Personal and special thanks to our partners and families whose encouragement motivated us to participate in this wonderful experience.
Because the engineers and the contractors have a clear plan that is closely being followed on the work site, the construction of the orphanage is progressing very rapidly. The construction materials and services are available when needed. Local workers are very competent and hard working, in spite of a very low daily salary of 50 soles (about $18). When there is no more construction work, they will have to find work in the fields or on grape vines for 30 soles per day (about $10). This accounts for the fact that we saw men wearing flipflop sandals doing concrete work.
An incredible dynamic reigns amongst the group of 22 Manitobans. Volunteers are spontaneously helping others, laughing frequently, constantly kidding each other and sharing their common lot, such as, for example, harmless little ants that visit our tents.
Our individual involvement in the project has created a bond between us, and bonds with the workers on the construction site, the cooks and their families, the kids of the orphanage, the woman at the internet café and the people of Canete that greet us when we walk in the streets or when we visit the market.
We only have two days of work left to do in Cañete before we visit a few tourist attractions or other poor parts of the beautiful country of Peru.
What a great personal growth opportunity! Our lives here are being enriched by this incredible experience.
It is impossible to adequately thank all of the Manitobans whose contributions have allowed us to live this great adventure.
Father Ronaldo, Padre Loco, your vision of helping young people is being realized. Thanks for never losing your determination to help the poor and the abandoned.
Jean-Jacques, Régis, Paul, Roland, Norbert
Régis vous raconte
Peru has a very different climate than Manitoba. The group has had the
opportunity to experience this first hand. Temperatures during our
stay in Cañete have ranged between +19-36 degrees Celsius (at times as
much as 60 degrees higher than the recent lows in Manitoba). The day
starts off cloudy and humid but as the day progresses, the temperature
rises rapidly and the humidity disappears. It is very hot during the
day and because we are close to the equator, the sun is nearly
directly overhead and there is little shade to be had if you are not
in a building or under a tree. Of course, this means that we have to
work under difficult conditions. However, by drinking lots of water,
taking frequent small breaks etc,, it becomes quite manageable. It is
surprising how quickly one´s body adapts. The volunteers became very
productive very quickly.
Because the climate is so much warmer than back home, nearly
everything grows much better. Because the area is so dry, water is
needed. It is supplied by a vast irrigation system that was apparently
first developed by the Incas. Flowers, fruits, vegetables grow
abundantly and are readily available. The flowers are particularly
beautiful and grow taller and much bigger in this hot house.
The water has lots of silt in it....think of the colour of the Red
River .....only more so. This water does a great job of
supporting life in an area that would otherwise be a desert.
One of the great things about this experience is how close we are to
the nature that surrounds us. Because we are living in tents, we
experience it first hand. For example, there are lots of birds that
are singing and chattering constantly (even during the night). There
are lots of animals around. A herd of goats regularly visits our
campsite. There are many ducks living near a house near the site.
There are dogs everywhere and you meet many when visiting Cañete. One
challenge for the volunteers is sleeping through the rooster calls that
are especially loud during the night. Dogs also bark at various
intervals when we are sleeping. Of course this climate means that
there are insects (lots of very small harmless ants but NO
mosquitoes); however, the insects are not a huge probelm for us.
We eat outside at all times and it is surprisingly comfortable in the
shade under the patio; there is often a good breeze blowing.
Going to bed early, eating well, lots of exercise on the work site,
always being in the fresh air, being close to nature....all these
things are the ingredients for a great experience.
Living in tents also
opportunity to experience this first hand. Temperatures during our
stay in Cañete have ranged between +19-36 degrees Celsius (at times as
much as 60 degrees higher than the recent lows in Manitoba). The day
starts off cloudy and humid but as the day progresses, the temperature
rises rapidly and the humidity disappears. It is very hot during the
day and because we are close to the equator, the sun is nearly
directly overhead and there is little shade to be had if you are not
in a building or under a tree. Of course, this means that we have to
work under difficult conditions. However, by drinking lots of water,
taking frequent small breaks etc,, it becomes quite manageable. It is
surprising how quickly one´s body adapts. The volunteers became very
productive very quickly.
Because the climate is so much warmer than back home, nearly
everything grows much better. Because the area is so dry, water is
needed. It is supplied by a vast irrigation system that was apparently
first developed by the Incas. Flowers, fruits, vegetables grow
abundantly and are readily available. The flowers are particularly
beautiful and grow taller and much bigger in this hot house.
The water has lots of silt in it....think of the colour of the Red
River .....only more so. This water does a great job of
supporting life in an area that would otherwise be a desert.
One of the great things about this experience is how close we are to
the nature that surrounds us. Because we are living in tents, we
experience it first hand. For example, there are lots of birds that
are singing and chattering constantly (even during the night). There
are lots of animals around. A herd of goats regularly visits our
campsite. There are many ducks living near a house near the site.
There are dogs everywhere and you meet many when visiting Cañete. One
challenge for the volunteers is sleeping through the rooster calls that
are especially loud during the night. Dogs also bark at various
intervals when we are sleeping. Of course this climate means that
there are insects (lots of very small harmless ants but NO
mosquitoes); however, the insects are not a huge probelm for us.
We eat outside at all times and it is surprisingly comfortable in the
shade under the patio; there is often a good breeze blowing.
Going to bed early, eating well, lots of exercise on the work site,
always being in the fresh air, being close to nature....all these
things are the ingredients for a great experience.
Living in tents also
Wednesday, February 23, 2011
Text: Raymond & contributions from the group
We apologize for not having pictures on the English version as it is very time consuming to download the pictures twice. Please refer to the French version to view the pictures. We apologize for any inconvenience this may cause any of you.
IT ALL COMES TOGETHER
Much effort, hard work, lots of money, lots of needs ....
Is it worth it? Does it change anything? These are all questions that the members of the RRMRR and Sagrada Famillia groups as well as the people who support them financially or morally ask themselves from time to time .... and with good reason.
During the last weekend our group had the opportunity to live a unique experience which helped us to deepen our thinking about these questions.
The brief report that follows is an amalgam of the comments and thoughts of group members (who asked me to write this article on their behalf). Thanks to everyone for their contribution and for the photos.
GOING TO TOWN….TO A REAL BED .... AND A POOL… FOR ONLY $ 20 .... YEAHHH!
The official reason for our trip to the city (village) of Lunahuana was to deliver all the humanitarian supplies that we brought with us (about 1000 pounds of donations) to the orphanage named Nuestros Pequinos Hermanos (NPH). We were then going to have a guided tour of the orphanage and also meet the children. We knew that there were about 60 young people ranging in age from a few months old to 20 years old. The children are orphaned, abandoned, or from dysfunctional or abusive families. It was a nuance that many of us did not understand before our visit and that has given us a special understanding of the work of the NPH group.,
WE ARRIVE AT THE ORPHANAGE.
Not knowing exactly what to expect, we were still very surprised by the incredible reception at the home. Upon arriving, we were greeted by the group of children waving small Canadian flags and banners with special messages. Everyone had a beautiful smile.
Photo flag and banners
WE ARE HOME
When we approached them, they greeted us with open arms and very warm spontaneous embraces. All the older and younger children met with each of us in turn, wished us ¨Buenos tardes¨ (good afternoon) and huggede us. It was very special to be called ''tia¨ or tio'' (aunt or uncle).
Photo pats
WE EMPTY THE SUITCASES
We had many bags of supplies that the children insisted on helping us to carry. Some bags were as big as the kid who carried them ... (In fact, since we have arrived, we have all been impressed not only by the amount of work that these young people are willing to do with enthusiasm but as well by their great physical strength.)
photo of a young person with big bag
WHAT WILL WE FIND INSIDE?
The children were excited to see the bags full of supplies that we brought and I am certain that many of them would have liked to open them to see what was inside. However, discipline reigned and everything went in a very orderly fashion and without chaos. The bags were then transported to a storage room to be later distributed to children as required. We were asked not to give any items to individual children in order to avoid jealousy. This method of distributing material respects the basic principle that NPH is ''family'' and that family shares according to needs and in a fair manner.
Photo of the warehouse
VISITING THE SITE
We then make a tour of the site and buildings that are only a temporary lodging that is being rented. NPH leases these buildings that once served as a hotel. Children will be moved from this temporary location in Lunahuana to the new location in Canete. The children will move into the new buildings that we are currently helping to build. This move will give them access to a better school system; education is very important to the philosophy of the NPH group. It will also provide room for expansión.
Photo Sites
WE GO TO OUR HOTEL ….AND WE MAKE AN IMPORTANT DECISION
PHOTO OF THE, HOTEL POOL ...
The group had decided that we were going to offer a special treat to the children at the orphanage. Our intention was to use a small amount of money that we received as donations to give a special treat to the children by buying pizza and soft drinks for everyone for dinner Sunday evening. We also agreed that each one of us would pay for our own meal in order to respect our commitment not to use donated funds for our personal expenses. Everything was organized and we were to meet at the orphanage 6:00 p.m. to share the meal with the children at approximately 6:30. This was to be a surprise for the children.
The surprise was going to be even sweeter because each child has his or her turn to work during meals (serving tables, cooking, saying the prayer, cleaning, washing dishes etc.). On this Sunday, chores were set aside.
THE PIZZA ARRIVES .......
A group of young people and members of our group went to the pizzeria around 6 PM to get the 40 pizzas that had been ordered the day before to make sure everything would be on time. What a surprise, upon arriving at the pizzería, to learn that the restaurant had not yet begun to cook the pizzas…. OOPS! .... MINOR DETAIL!…….Fortunately, we had often been told to ¨expect the unexpected¨.
Photo pizzas arrive
DINNER TIME
As soon as the pizzas arrived, everyone excitedly headed for the common dining area Each member of our group was asked to sit at different tables with the children. What an experience .... especially for those of us who ''hablamos solemente a poquito español''. (talk only a little Spanish).
Photos of tables
TODAY IS JOSELIN´S BIRTHDAY
We were quite happy to hear that a young girl was celebrating her birthday on this Sunday. Joselin (pronounced like Jocelyn) was tiny but she was celebrating her 15th birthday. At the appropriate time, the Canadian group (22 members of RRMRR) sang ''Happy Birthday'' and everyone applauded.
What should have been a minor event of little consequence but for the fact that this young girl had everyone´s atttention for a few minutes became an intense learning experience for our group.
It was very obvious that Joselin was very uncomfortable when it was announced that it was her birthday and even more so when we were singing.
Immediately after the applause, Alcides, one of the senior boys (17 years old) invited Joselin to join him in front of the whole assembly. We could see that this was a very difficult moment for her and we could also easily wonder why she would being put through this ¨torture¨. Each one of us instinctively wanted to get up, hug her and confort her. It was difficult to comprehend exactly what was going on inside this young girl´s head who continuously kept moving her right leg while wringing her hands and crying.
photo Joselin
The children on the other hand remained silent and listened attentively to Alcides, who, after a speaking a few words, asked the children in the room if any of them had any wishes to offer Joselin. After a moment, a young girl of approximately 12 got up to wish her ''Feliz cumpleaños¨ (Happy Birthday) and then proceeded to say a few words. She was the first of several young people who stood up to wish Joselin a happy birthday but also to tell her that she was now part of a big family and they were all going to take care of her. Some spoke of her personal qualities but all of them emphasized the idea of ¨familia'' (family)
One of the older boys who will leave for college next year said:''I'm your big brother now and I want you to know that you can count on me. If you have problems and you do not know who to go talk to understand that you can always come to see me because I'm your big brother and that applies even later on when you will be working''.
The children (the youngest was 7 years old and the oldest 19 ) who spoke inevitably ended in wishing her ''Bienvenido in la familia'' (welcome to the family). As more children got up to speak, Joselin´s face began to relax and the less she squirmed. After 5 or 6 short speeches, she began to smile and to clap along with the group when we applauded, Her tears of grief and fear were turning into tears of joy.
It was at that momento that we realized what was happening before us. Joselin had just arrived at the orphanage and did not know yet if she would be accepted by the group. In fact, until this day, she had been sitting at different tables for meals because she had not yet managed to ¨fit in¨ at a particular ¨group table¨. One can easily imagine what was happening inside this little girl´s head as she stood in front of this group at what could have easily been seen as a ¨moment of judgment¨ for her. One can also imagine that she was at the orphanage because she was from a troubled or dysfunctional family or that she had simply been abandoned. One could also wonder how many times she had experienced rejection in her young life. That is probably the fear that we could see in her whole body.
What a magical moment for our group. We were witnessing the end result of all our efforts. It gave real meaning to the fundraising, the generous donations from our friends and families, all the preparatory meetings, the time taken from our daily routines or from our work to get to Peru, the hard work of the volunteers and the camaradery that has developed among the group, the need for construction, financial requirements etc. ..... This little episode that lasted only a few minutes allowed us to grasp the importance of the work that we are doing here.
The contributions of Canadians (100% of the funding for the construction for NPH-Peru this year came from Canada) are largely responsible for the transformation that we saw happening to this young girl. Each member of our group feels blessed to have been''in the right place at the right time''.
Ton, the representative of FOTOCAN (Friends Of The Orphans Canada), was telling me that: ¨It all boils down to the people''. He is so right. Our small contribution to this huge project also depends on people.
It depends on:
-All the people who contributed to the project with supplies or with funding
-All the people who helped with various fundraising projects
-Denis Robert, who is dedicated to the year-round coordination of both RRMRR and AMIGOS DE LUIS, and has become a ¨certified nail puller¨.
-Ron Rochon, who accepted to be our project leader (male) in Peru and uses his sense of humor as well as his sense of justice for the benefit of each and every one
-Marie O'Kane, who has agreed to be the project leader (female) and uses her organizational skills to ensure that all tasks are distributed fairly and well done
-Huguette Boisjoli who always works quietly and is always smiling ¨certified site cleaner¨
-Yvette Quass who spends her time helping in the kitchen and as well as helping everyone and who keeps saying ''I have one in my tent.''
-Monique Leclerc who is preoccupied with everyone´s health and who is continuously checking to see if ''something is missing''
-Nicole Rochon who undertakes all kinds of tasks (even painting ) with a lot of energy and always with her beautiful smile ¨cleaner certified site¨
-Cécile Poirier who has been doing a lot of wheelbarrowing and is slowly getting accustomed to the chaos of living in a small tent ¨certified site cleaner¨
-Eveline Turenne, who has learned to wield a machete during her week in the kitchen as well as practicing her Spanish with Yola. (The 2 of spades is the Joker, Eveline !!!!)
-Louis (Señor LouLou) Boisjoli who continuously works hard without ever losing his sense of humour thus contributing to the good mood and to group cohesion
-Real Turenne, who agreed to take the lead on the construction site and makes sure that everyone has work to do that is productive and that can be performed safely
-Paul (PasPaul) Lagassé who uses his many talents to tackle any job on the site ¨certified photographer ¨
-Greg O'Kane, who brings his experience in construction to the job site especially with the stucco ¨official singer and teaser¨
-Louise (Señora LouLou) Durand who coordinates the updating of the blog while also contributing at the work site and can be depended on to laugh.
-Rolande Lemoing who has learnt to sand bricks all while using her great sense of humor to make her group laugh ¨certified site cleaner¨
-Régis Gosselin, who became a specialist in demolition and is always there to help ¨translator for Raymond´s blog
-Yvette Lagassé who overcame her bug bites to continue her work on the site. ¨certified site cleaner¨
-Jean-Jacques Serceau who attacks each task with energy and relentless vigour because ¨he can´t help it''
-Paul Dupuis, who is also an expert on demolition and who always makes us wonder if he should be taken seriously, especially when he is playing cards
-Norbert Ritchot who is very quiet but performs his tasks very effectively and often serves as the spanish translator. (He also fixes the same flat twice)
-Cyrille Durand who does various tasks on the site while backing Louise on blog work (The cement pail is as heavy as him)
-Raymond Poirier, who has taken a break from his work as''re-bar tier'' in order to write this article.
As Ton so wisely said: It´s all about the people.
Everything comes together ..... the changes in the lives of these children is what justifies each and everyone´s contribution to this great project.
The construction of buildings is important but what is more important is the change in the children´s lives that will occur within the buildings ..
IT ALL COMES TOGETHER
Much effort, hard work, lots of money, lots of needs ....
Is it worth it? Does it change anything? These are all questions that the members of the RRMRR and Sagrada Famillia groups as well as the people who support them financially or morally ask themselves from time to time .... and with good reason.
During the last weekend our group had the opportunity to live a unique experience which helped us to deepen our thinking about these questions.
The brief report that follows is an amalgam of the comments and thoughts of group members (who asked me to write this article on their behalf). Thanks to everyone for their contribution and for the photos.
GOING TO TOWN….TO A REAL BED .... AND A POOL… FOR ONLY $ 20 .... YEAHHH!
The official reason for our trip to the city (village) of Lunahuana was to deliver all the humanitarian supplies that we brought with us (about 1000 pounds of donations) to the orphanage named Nuestros Pequinos Hermanos (NPH). We were then going to have a guided tour of the orphanage and also meet the children. We knew that there were about 60 young people ranging in age from a few months old to 20 years old. The children are orphaned, abandoned, or from dysfunctional or abusive families. It was a nuance that many of us did not understand before our visit and that has given us a special understanding of the work of the NPH group.,
WE ARRIVE AT THE ORPHANAGE.
Not knowing exactly what to expect, we were still very surprised by the incredible reception at the home. Upon arriving, we were greeted by the group of children waving small Canadian flags and banners with special messages. Everyone had a beautiful smile.
Photo flag and banners
WE ARE HOME
When we approached them, they greeted us with open arms and very warm spontaneous embraces. All the older and younger children met with each of us in turn, wished us ¨Buenos tardes¨ (good afternoon) and huggede us. It was very special to be called ''tia¨ or tio'' (aunt or uncle).
Photo pats
WE EMPTY THE SUITCASES
We had many bags of supplies that the children insisted on helping us to carry. Some bags were as big as the kid who carried them ... (In fact, since we have arrived, we have all been impressed not only by the amount of work that these young people are willing to do with enthusiasm but as well by their great physical strength.)
photo of a young person with big bag
WHAT WILL WE FIND INSIDE?
The children were excited to see the bags full of supplies that we brought and I am certain that many of them would have liked to open them to see what was inside. However, discipline reigned and everything went in a very orderly fashion and without chaos. The bags were then transported to a storage room to be later distributed to children as required. We were asked not to give any items to individual children in order to avoid jealousy. This method of distributing material respects the basic principle that NPH is ''family'' and that family shares according to needs and in a fair manner.
Photo of the warehouse
VISITING THE SITE
We then make a tour of the site and buildings that are only a temporary lodging that is being rented. NPH leases these buildings that once served as a hotel. Children will be moved from this temporary location in Lunahuana to the new location in Canete. The children will move into the new buildings that we are currently helping to build. This move will give them access to a better school system; education is very important to the philosophy of the NPH group. It will also provide room for expansión.
Photo Sites
WE GO TO OUR HOTEL ….AND WE MAKE AN IMPORTANT DECISION
PHOTO OF THE, HOTEL POOL ...
The group had decided that we were going to offer a special treat to the children at the orphanage. Our intention was to use a small amount of money that we received as donations to give a special treat to the children by buying pizza and soft drinks for everyone for dinner Sunday evening. We also agreed that each one of us would pay for our own meal in order to respect our commitment not to use donated funds for our personal expenses. Everything was organized and we were to meet at the orphanage 6:00 p.m. to share the meal with the children at approximately 6:30. This was to be a surprise for the children.
The surprise was going to be even sweeter because each child has his or her turn to work during meals (serving tables, cooking, saying the prayer, cleaning, washing dishes etc.). On this Sunday, chores were set aside.
THE PIZZA ARRIVES .......
A group of young people and members of our group went to the pizzeria around 6 PM to get the 40 pizzas that had been ordered the day before to make sure everything would be on time. What a surprise, upon arriving at the pizzería, to learn that the restaurant had not yet begun to cook the pizzas…. OOPS! .... MINOR DETAIL!…….Fortunately, we had often been told to ¨expect the unexpected¨.
Photo pizzas arrive
DINNER TIME
As soon as the pizzas arrived, everyone excitedly headed for the common dining area Each member of our group was asked to sit at different tables with the children. What an experience .... especially for those of us who ''hablamos solemente a poquito español''. (talk only a little Spanish).
Photos of tables
TODAY IS JOSELIN´S BIRTHDAY
We were quite happy to hear that a young girl was celebrating her birthday on this Sunday. Joselin (pronounced like Jocelyn) was tiny but she was celebrating her 15th birthday. At the appropriate time, the Canadian group (22 members of RRMRR) sang ''Happy Birthday'' and everyone applauded.
What should have been a minor event of little consequence but for the fact that this young girl had everyone´s atttention for a few minutes became an intense learning experience for our group.
It was very obvious that Joselin was very uncomfortable when it was announced that it was her birthday and even more so when we were singing.
Immediately after the applause, Alcides, one of the senior boys (17 years old) invited Joselin to join him in front of the whole assembly. We could see that this was a very difficult moment for her and we could also easily wonder why she would being put through this ¨torture¨. Each one of us instinctively wanted to get up, hug her and confort her. It was difficult to comprehend exactly what was going on inside this young girl´s head who continuously kept moving her right leg while wringing her hands and crying.
photo Joselin
The children on the other hand remained silent and listened attentively to Alcides, who, after a speaking a few words, asked the children in the room if any of them had any wishes to offer Joselin. After a moment, a young girl of approximately 12 got up to wish her ''Feliz cumpleaños¨ (Happy Birthday) and then proceeded to say a few words. She was the first of several young people who stood up to wish Joselin a happy birthday but also to tell her that she was now part of a big family and they were all going to take care of her. Some spoke of her personal qualities but all of them emphasized the idea of ¨familia'' (family)
One of the older boys who will leave for college next year said:''I'm your big brother now and I want you to know that you can count on me. If you have problems and you do not know who to go talk to understand that you can always come to see me because I'm your big brother and that applies even later on when you will be working''.
The children (the youngest was 7 years old and the oldest 19 ) who spoke inevitably ended in wishing her ''Bienvenido in la familia'' (welcome to the family). As more children got up to speak, Joselin´s face began to relax and the less she squirmed. After 5 or 6 short speeches, she began to smile and to clap along with the group when we applauded, Her tears of grief and fear were turning into tears of joy.
It was at that momento that we realized what was happening before us. Joselin had just arrived at the orphanage and did not know yet if she would be accepted by the group. In fact, until this day, she had been sitting at different tables for meals because she had not yet managed to ¨fit in¨ at a particular ¨group table¨. One can easily imagine what was happening inside this little girl´s head as she stood in front of this group at what could have easily been seen as a ¨moment of judgment¨ for her. One can also imagine that she was at the orphanage because she was from a troubled or dysfunctional family or that she had simply been abandoned. One could also wonder how many times she had experienced rejection in her young life. That is probably the fear that we could see in her whole body.
What a magical moment for our group. We were witnessing the end result of all our efforts. It gave real meaning to the fundraising, the generous donations from our friends and families, all the preparatory meetings, the time taken from our daily routines or from our work to get to Peru, the hard work of the volunteers and the camaradery that has developed among the group, the need for construction, financial requirements etc. ..... This little episode that lasted only a few minutes allowed us to grasp the importance of the work that we are doing here.
The contributions of Canadians (100% of the funding for the construction for NPH-Peru this year came from Canada) are largely responsible for the transformation that we saw happening to this young girl. Each member of our group feels blessed to have been''in the right place at the right time''.
Ton, the representative of FOTOCAN (Friends Of The Orphans Canada), was telling me that: ¨It all boils down to the people''. He is so right. Our small contribution to this huge project also depends on people.
It depends on:
-All the people who contributed to the project with supplies or with funding
-All the people who helped with various fundraising projects
-Denis Robert, who is dedicated to the year-round coordination of both RRMRR and AMIGOS DE LUIS, and has become a ¨certified nail puller¨.
-Ron Rochon, who accepted to be our project leader (male) in Peru and uses his sense of humor as well as his sense of justice for the benefit of each and every one
-Marie O'Kane, who has agreed to be the project leader (female) and uses her organizational skills to ensure that all tasks are distributed fairly and well done
-Huguette Boisjoli who always works quietly and is always smiling ¨certified site cleaner¨
-Yvette Quass who spends her time helping in the kitchen and as well as helping everyone and who keeps saying ''I have one in my tent.''
-Monique Leclerc who is preoccupied with everyone´s health and who is continuously checking to see if ''something is missing''
-Nicole Rochon who undertakes all kinds of tasks (even painting ) with a lot of energy and always with her beautiful smile ¨cleaner certified site¨
-Cécile Poirier who has been doing a lot of wheelbarrowing and is slowly getting accustomed to the chaos of living in a small tent ¨certified site cleaner¨
-Eveline Turenne, who has learned to wield a machete during her week in the kitchen as well as practicing her Spanish with Yola. (The 2 of spades is the Joker, Eveline !!!!)
-Louis (Señor LouLou) Boisjoli who continuously works hard without ever losing his sense of humour thus contributing to the good mood and to group cohesion
-Real Turenne, who agreed to take the lead on the construction site and makes sure that everyone has work to do that is productive and that can be performed safely
-Paul (PasPaul) Lagassé who uses his many talents to tackle any job on the site ¨certified photographer ¨
-Greg O'Kane, who brings his experience in construction to the job site especially with the stucco ¨official singer and teaser¨
-Louise (Señora LouLou) Durand who coordinates the updating of the blog while also contributing at the work site and can be depended on to laugh.
-Rolande Lemoing who has learnt to sand bricks all while using her great sense of humor to make her group laugh ¨certified site cleaner¨
-Régis Gosselin, who became a specialist in demolition and is always there to help ¨translator for Raymond´s blog
-Yvette Lagassé who overcame her bug bites to continue her work on the site. ¨certified site cleaner¨
-Jean-Jacques Serceau who attacks each task with energy and relentless vigour because ¨he can´t help it''
-Paul Dupuis, who is also an expert on demolition and who always makes us wonder if he should be taken seriously, especially when he is playing cards
-Norbert Ritchot who is very quiet but performs his tasks very effectively and often serves as the spanish translator. (He also fixes the same flat twice)
-Cyrille Durand who does various tasks on the site while backing Louise on blog work (The cement pail is as heavy as him)
-Raymond Poirier, who has taken a break from his work as''re-bar tier'' in order to write this article.
As Ton so wisely said: It´s all about the people.
Everything comes together ..... the changes in the lives of these children is what justifies each and everyone´s contribution to this great project.
The construction of buildings is important but what is more important is the change in the children´s lives that will occur within the buildings ..
Texte : Raymond Poirier + contributions du groupe
Beaucoup d'effort, beaucoup de travail, beaucoup d'argent, beaucoup de besoins....
Est-ce que cela en vaut la peine?
Est-ce que cela change quelque chose?
Ce sont toutes des questions que les membres des groupes RRMRR et Sagrada Familia ainsi que les gens qui les appuient financièrement ou moralement se posent de temps à autre....et avec raison.
Au courant de la dernière fin de semaine notre groupe a eu l'occasion de vivre une expérience très unique qui nous a aidé à approfondir un peu notre réflexion sur le sujet tout en donnant un sens assez particulier à notre travail ici. Le petit rapport qui suit est un amalgame des commentaires et des pensées des membres du groupe (qui m'ont demandé de rédiger cet article en leur nom). Merci à chacun pour sa contribution et pour les photos.
ON S'EN VA EN VILLE....À UN VRAI LIT......UNE PISCINE....ET SEULEMENT POUR 20$...YOUPPI....La raison officielle de notre voyage à la ville (village) de Lunahuana était pour remettre tout le matériel humanitaire que nous avions apporté avec nous (environ 1000livres de dons)à l'orphelinat de Nuevos Pequiños Hermanos (NPH). Nous devions par la suite avoir une visite guidée de l'orphelinat et rencontrer les enfants. Nous savions qu'il y avait environ 60 jeunes agés de quelques mois et allant jusqu'à 20 ans. Les enfants sont orphelins, abandonnés, ou encore issus de familles disfonctionnelles ou abusives. C'était une nuance que plusieurs d'entre nous n'avions pas saisi auparavant et qui donne une allure spéciale au travail accompli par le groupe NPH.,
ON ARRIVE À L'ORHELINAT.
Ne sachant pas à quoi s'attendre nous avons tout de même été un peu surpris de l'accueil qui nous attendait. En arrivant sur le terrain nous sommes accueillis par le groupe d'enfants qui brandissaient des petits drapeaux canadiens et des banderolles nous souhaitant la bienvenue et chacun portait le plus beau de sourires.
ON NOUS ACCEUIL
Dès que nous nous sommes avancés vers eux, ils sont venus de façon très spontanée, les bras grands ouverts, nous rencontrer avec des gros ''serres fort''. Les grands comme les tout-petits venaient tour à tour nous souhaiter le Buenos Tardes (bon après-midi) et nous faire une caresse. C'est très spécial de se faire appeller ''tio'' ou ''tia'' (Mon Oncle; Ma Tante)
ON DÉCHARGE LES VALISES
Nous avions plusieurs valises de matériel que les enfants insistaient de transporter pour nous. Certaines valises ètaient aussi grosses que le jeune qui la portait...(De fait depuis que nous sommes arrivés nous avons tous été impressionnés non seulement par le montant de travail que ces jeunes acceptent de faire, mais aussi de l'enthousiasme avec lequel ils l'abordent et par leur force physique.)
QU'EST-CE QUI SE TROUVE À L'INTÉRIEUR
Nous pouvons voir que les enfants sont bien excités de voir les valises de matériel que nous apportons et je suis certain que plusieurs d'entre eux auraient bien aimé les ouvrir pour voir ce qu'il y avait à l'intérieur. La discipline reigne cependant et le tout s'est passé de façon très ordonnée et sans aucun chaos. Le matériel fut ensuite transporté dans une chambre qui servait d'entrepôt pour être éventuellement distribué aux enfants selon le besoin. On nous avait demandé de ne pas donner d'effets à un ou l'autre des enfants pour éviter de faire des jaloux. Cette façon de faire la distribution des matériaux respecte le principe de base que le NPH est ''leur famille'' et qu'en famille on partage selon le besoin et de façon équitable.
ON VISITE LES LOCAUX
Nous faisons ensuite une tournée des lieux qui ne sont qu'un aménagement temporaire à location. NPH loue des édifices qui ont servis à un moment comme hôtel et qui seront remplacés par les nouveaux édifices que nous aidons présentement à construire. Les enfants seront déménagés de ce lieu à Lunahuana au nouvel emplacement à Cañete leur donnant ainsi accès à un meilleur système scolaire et en plus le site à Cañete permettra l'expansion. Ceci est très important dans la phylosophie du groupe NPH.
ON S'EN VA À L'HÔTEL...ET NOUS PRENONS UNE DÉCISION IMPORTANTE
Le groupe s'était mis d'accord que nous allions offrir à l'orphelinat de faire une traite spéciale aux jeunes. Notre intention était d'utiliser un petit montant de l'argent que nous avions reçu en dons pour faire une traite spéciale pour les enfants en fournissant des Pizzas et des liqueurs douces pour le souper du dimanche soir. Nous avions accepté aussi que chacun d'entre nous allions payer pour notre portion afin de respecter notre engagemnt de ne pas utiliser les dons pour nos dépenses personelles. Le tout fut organisé et nous devions nous rendre à l'orhelinat pour 18h00 afin de partager le repas avec les enfants vers 18h30. Le tout devait demeurer une surprise.
Il faut comprendre que la surprise était encore plus douce du fait que chacun des enfants doit prendre son tour à travailler lors des repas (servir la table, faire la cuisine, faire la prière, nettoyer, laver la vaisselle...)alors pour ce dimanche soir les corvées étaient mises de côté.
LES PIZZAS S'EN VIENNENT.......
Le tout fut organisé, alors un groupe de jeunes et des membres de notre groupe se sont rendus au Pizzeria vers 18h00 pour aller chercher les 40 pizzas qui avaient été commandées le jour avant afin d'être certain que tout irait '' sur les roulettes''. Quelle surprise d'apprendre que le restaurant n'avait pas encore commencé à cuire les Pizzas......OUPS....PETIT DÉTAIL...... Heureusement qu'on nous avait souvent répété de ''s'attendre à l'inattendu''.
ON VA SOUPER
Dès l'arrivé des Pizzas et parmi le grand enthousiasme nous nous dirigeons dans la salle commune et chacun de nous était invité à prendre place à une ou l'autre des tables avec les enfants. Quelle expérience....surtout pour ceux d'entre nous qui ''hablamos espagnol solemente un poquito''. (parlons seulement un peu d'espagnol)
C'EST LA FÊTE À JOSELIN
Nous étions bien heureux d'apprendre que c'était la fête d'une jeune fille ce dimanche. Joselin (se prononce comme Jocelyn) était petite mais elle fêtait son 15ieme anniversaire. Au moment propice tous le groupe de canadiens (les 22 membres de RRMRR et de Sagrada Familia) se sont levés pour lui chanter ''Bonne Fête'' et l'applaudir.
Ce qui aurait dû être un petit évènement avec peu de conséquences,sauf pour le fait que la petite fille avait l'attention des gens pour quelques minutes, est devenu un moment intense d'apprentissage pour notre groupe.
Il était fort évident que la petite Joselin était très mal à l'aise lorsqu'on a signalé le fait que c'était sa fête et encore plus lorsque nous avons chanté.
Immédiatement après les applaudissements, Alcides,un des ainés des garçons, (17 ans) invita Joselin à venir se tenir debout avec lui devant toute l'assemblée. Il était évident que c'était un moment difficile pour elle et on aurait pu facilement se demander pourquoi on lui faisait passer ce moment de torture. De façon instinctive chacun de nous aurait voulu se lever et aller la serrer dans nos bras pour la sécuriser. Il était difficile de comprendre ce qui ce passait à l'intérieur de cette petite fille qui n'en finissait pas de bouger sa jambe droite et de se tortiller les mains et de pleurer.
Les enfants de leur côté gardaient le silence et écoutaient attentivement Alcides qui, après quelques mots demanda aux gens si certains d'entre eux avaient des souhaits à proposer à Joselin. Suite à son invitation une fille d'une douzaine d'années prit la parole pour lui souhaiter '' Feliz Cumpleaños'' (bonne fête) et prononcer un petit discours. Elle fut la première de plusieurs jeunes qui se sont levés pour lui souhaiter bonne fête mais surtout pour lui dire qu'elle faisait parti d'une grande famille maintenant et qu'ils étaient tous pour prendre soin d'elle. Certains ont soulignés ses qualités mais tous ont mis l'emphase sur la ''familia''.
Un des plus agé qui partira pour l'université l'an prochain lui a dit: ''Je suis maintenant ton grand frère et je veux que tu saches que tu peux compter sur moi. Si tu as des problèmes et que tu ne sais pas à qui aller en discuter saches que tu peux toujours venir me voir parceque je suis ton grand frère et cela même plus tard quand tu seras au travail.''
Les enfants (le plus jeunes avait 7 ans et le plus vieux 19 ans) qui ont pris la parole terminait inévitablement en lui souhaitant ''Bienvenido en la familia''. Plus les enfants se levaient pour parler, plus le visage de Joselin se dégageait et moins elle se tortillait les bras. Après 5 ou 6 petits discours elle a commencé à applaudir avec le groupe et il est devenu évident que ses larmes de peine et de crainte devenaient des larmes de joie.
C'est à ce moment que nous avons compris ce qui se déroulait devant nous. Joselin venait d'arriver à l'orphelinat et ne savait pas encore si elle serait acceptée par le groupe. De fait elle n'avait pas encore un ''groupe de table'' et s'assoyait encore à différentes tables à chaque repas. On peut facilement imaginer ce qui ce passait dans sa petite tête à ce moment qui était jusqu'à un certain point un moment de jugement pour elle. On peut aussi imaginer qu'elle était à l'orphelinat parcequ'elle était issue d'une famille en difficulté ou disfonctionelle ou encore qu'elle avait été abandonnée. On peut se demander combien de fois elle a vécu le rejet et ainsi de suite. De là venait la peur que nous pouvions lire dans tout son corps.
Quel moment magique pour notre groupe. Nous étions témoins du résultat final de tous nos efforts. Cela donnait un sens réel au prélèvement de fonds, à l'utilisation des dons généreux venant de nos amis et de nos familles, aux nombreuses réunions préparatoires, au temps pris de nos routines ou de notre travail pour se rendre ici, à la sueur des travaillants et travaillantes, à la camaraderie qui se développe au sein du groupe, au besoin de construction, au besoin de financement, etc.....Il nous a été possible de saisir l'importance du travail que nous faisons au courant de ce petit épisode qui n'a pourtant dûré que quelques minutes.
La transformation dont nous avons été témoins dans cette jeune fille a été rendu possible en grande partie grâce à la contribution des Canadiens (100 % du financement pour la construction NPH-Pérou cette année venait des canadiens). Chacun des membres de notre groupe se sent choyé d'avoir été ''à la bonne place au bon moment''.
Le représentant de FOTOCAN (Friends Of The Orphan Canada) Ton me disait que ''It all boils down to the people''. Il a tellement raison. Notre petite contribution dans ce grand projet dépend aussi des personnes.
Elle dépend:
-de tous les gens qui ont contribués au projet avec des matériaux ou avec du financement,
-de tous les gens qui ont aidé au projets de prélèvement de fonds,
- Denis Robert qui se dévoue à l'année longue à la coordination du groupe RRMRR et aussi au niveau de AMIGOS DE L.U.I.S et qui est devenu ''arracheu de clous certifié'',
- Ron Rochon qui a accepté d'être notre leader (masculin)de projet au Pérou et qui utilise son sens d'humour et son sens de justice pour assurer le bienfait de tous et de chacun,
- Marie O'Kane qui a accepté d'être la leader (féminine) de projet et qui utilise son sens d'organisation pour assurer que toutes les tâches sont bien distribuées et bien accomplies,
- Huguette Boisjoli qui travaille toujours sans faire de bruit et toujours en souriant (nettoyeuse certifiée de chantier),
- Yvette Quass qui a passé son temps à aider dans la cuisine et qui aide tout le monde et qui ne cesse de dire ''j'en ai une dans ma tente'',
- Monique Leclerc qui se préoccupe de la santé de tout le monde et qui ne cesse de vérifier s'il ''manque quelque chose'',
- Nicole Rochon qui entreprend toutes les tâches (même de la peinture) avec son beau sourire et avec énergie (nettoyeuse certifiée de chantier),
- Cécile Poirier qui a fait du travail de brouette et qui s'accoutume au désordre de vivre dans une petite tente (nettoyeuse certifiée de chantier),
- Éveline Turenne qui a appris à manier un ''machette'' pendant sa semaine dans la cuisine et en plus à pratiquer son espagnol avec la cuisinière, Yola. (Le 2 de pic est le Pitou, Éveline!!!!),
- Louis (Señor LouLou) Boisjoli qui travail sans jamais perdre son sens d'humour et qui contribue ainsi à assurer la bonne humeur et la cohésion dans le groupe,
- Réal Turenne qui a accepté de prendre le leadership sur le site de construction et qui s'assure que chacun et chacune a un travail productif qu'il peut accomplir en sécurité,
- Paul (PasPaul) Lagassé qui utilise ses nombreux talents pour aider dans tous les aspects du travail (photographe certifié),
- Greg O'Kane qui met à contribution son expérience en construction et en particulier pour le stucco et est le chanteur et taquineur officiel,
- Louise(Señora LouLou) Durand qui coordonne la mise à jour du blogue tout en participant au travail de chantier et qui n'a pas peur de rire,
- Rolande Lemoing qui a appris sabler des briques tout en utilisant son grand sens d'humour pour faire rire son groupe de ''sableuses'',
- Régis Gosselin qui est devenu un spécialiste de la ''déconstruction'' et qui est toujours là pour aider (traducteur officiel du texte de Raymond),
- Yvette Lagassé qui a su surmonter les piqûres de bibittes pour continuer son travail sur le chantier.(nettoyeuse certifiée de chantier),
- Jean-Jacques Serceau qui attaque chaque tâche avec verve et énergie et sans relâche parce que ''c'est plus fort que lui'',
- Paul Dupuis qui est aussi un expert de la déconstruction et qui nous force toujours de se demander s'il est vraiment sérieux (surtout aux cartes),
- Norbert Ritchot qui ne fait pas de bruit mais qui accomplit ses tâches de façon très efficace et qui sert souvent de traducteur.( qui arrange le même ''flat'' 2 fois),
- Cyrille Durand qui travail au chantier tout en participant au blog (La chaudière de ciment est aussi pesante que lui),
- Raymond Poirier qui a su prendre une pause de son travail de ''re-bar'' en acceptant de rédiger cet article.
Comme le disait si bien Ton....''It's all about the people''.
Tout tombe en place.....le changement dans la vie d'un de ces enfants justifie la contribution de tous et de chacun dans ce grand projet.
La construction des édifices est importante mais plus important encore est le changement qui surviendra à l'intérieur de ces édifices...
Est-ce que cela en vaut la peine?
Est-ce que cela change quelque chose?
Ce sont toutes des questions que les membres des groupes RRMRR et Sagrada Familia ainsi que les gens qui les appuient financièrement ou moralement se posent de temps à autre....et avec raison.
Au courant de la dernière fin de semaine notre groupe a eu l'occasion de vivre une expérience très unique qui nous a aidé à approfondir un peu notre réflexion sur le sujet tout en donnant un sens assez particulier à notre travail ici. Le petit rapport qui suit est un amalgame des commentaires et des pensées des membres du groupe (qui m'ont demandé de rédiger cet article en leur nom). Merci à chacun pour sa contribution et pour les photos.
ON S'EN VA EN VILLE....À UN VRAI LIT......UNE PISCINE....ET SEULEMENT POUR 20$...YOUPPI....La raison officielle de notre voyage à la ville (village) de Lunahuana était pour remettre tout le matériel humanitaire que nous avions apporté avec nous (environ 1000livres de dons)à l'orphelinat de Nuevos Pequiños Hermanos (NPH). Nous devions par la suite avoir une visite guidée de l'orphelinat et rencontrer les enfants. Nous savions qu'il y avait environ 60 jeunes agés de quelques mois et allant jusqu'à 20 ans. Les enfants sont orphelins, abandonnés, ou encore issus de familles disfonctionnelles ou abusives. C'était une nuance que plusieurs d'entre nous n'avions pas saisi auparavant et qui donne une allure spéciale au travail accompli par le groupe NPH.,
ON ARRIVE À L'ORHELINAT.
Ne sachant pas à quoi s'attendre nous avons tout de même été un peu surpris de l'accueil qui nous attendait. En arrivant sur le terrain nous sommes accueillis par le groupe d'enfants qui brandissaient des petits drapeaux canadiens et des banderolles nous souhaitant la bienvenue et chacun portait le plus beau de sourires.
ON NOUS ACCEUIL
Dès que nous nous sommes avancés vers eux, ils sont venus de façon très spontanée, les bras grands ouverts, nous rencontrer avec des gros ''serres fort''. Les grands comme les tout-petits venaient tour à tour nous souhaiter le Buenos Tardes (bon après-midi) et nous faire une caresse. C'est très spécial de se faire appeller ''tio'' ou ''tia'' (Mon Oncle; Ma Tante)
ON DÉCHARGE LES VALISES
Nous avions plusieurs valises de matériel que les enfants insistaient de transporter pour nous. Certaines valises ètaient aussi grosses que le jeune qui la portait...(De fait depuis que nous sommes arrivés nous avons tous été impressionnés non seulement par le montant de travail que ces jeunes acceptent de faire, mais aussi de l'enthousiasme avec lequel ils l'abordent et par leur force physique.)
QU'EST-CE QUI SE TROUVE À L'INTÉRIEUR
Nous pouvons voir que les enfants sont bien excités de voir les valises de matériel que nous apportons et je suis certain que plusieurs d'entre eux auraient bien aimé les ouvrir pour voir ce qu'il y avait à l'intérieur. La discipline reigne cependant et le tout s'est passé de façon très ordonnée et sans aucun chaos. Le matériel fut ensuite transporté dans une chambre qui servait d'entrepôt pour être éventuellement distribué aux enfants selon le besoin. On nous avait demandé de ne pas donner d'effets à un ou l'autre des enfants pour éviter de faire des jaloux. Cette façon de faire la distribution des matériaux respecte le principe de base que le NPH est ''leur famille'' et qu'en famille on partage selon le besoin et de façon équitable.
ON VISITE LES LOCAUX
Nous faisons ensuite une tournée des lieux qui ne sont qu'un aménagement temporaire à location. NPH loue des édifices qui ont servis à un moment comme hôtel et qui seront remplacés par les nouveaux édifices que nous aidons présentement à construire. Les enfants seront déménagés de ce lieu à Lunahuana au nouvel emplacement à Cañete leur donnant ainsi accès à un meilleur système scolaire et en plus le site à Cañete permettra l'expansion. Ceci est très important dans la phylosophie du groupe NPH.
ON S'EN VA À L'HÔTEL...ET NOUS PRENONS UNE DÉCISION IMPORTANTE
Le groupe s'était mis d'accord que nous allions offrir à l'orphelinat de faire une traite spéciale aux jeunes. Notre intention était d'utiliser un petit montant de l'argent que nous avions reçu en dons pour faire une traite spéciale pour les enfants en fournissant des Pizzas et des liqueurs douces pour le souper du dimanche soir. Nous avions accepté aussi que chacun d'entre nous allions payer pour notre portion afin de respecter notre engagemnt de ne pas utiliser les dons pour nos dépenses personelles. Le tout fut organisé et nous devions nous rendre à l'orhelinat pour 18h00 afin de partager le repas avec les enfants vers 18h30. Le tout devait demeurer une surprise.
Il faut comprendre que la surprise était encore plus douce du fait que chacun des enfants doit prendre son tour à travailler lors des repas (servir la table, faire la cuisine, faire la prière, nettoyer, laver la vaisselle...)alors pour ce dimanche soir les corvées étaient mises de côté.
LES PIZZAS S'EN VIENNENT.......
Le tout fut organisé, alors un groupe de jeunes et des membres de notre groupe se sont rendus au Pizzeria vers 18h00 pour aller chercher les 40 pizzas qui avaient été commandées le jour avant afin d'être certain que tout irait '' sur les roulettes''. Quelle surprise d'apprendre que le restaurant n'avait pas encore commencé à cuire les Pizzas......OUPS....PETIT DÉTAIL...... Heureusement qu'on nous avait souvent répété de ''s'attendre à l'inattendu''.
ON VA SOUPER
Dès l'arrivé des Pizzas et parmi le grand enthousiasme nous nous dirigeons dans la salle commune et chacun de nous était invité à prendre place à une ou l'autre des tables avec les enfants. Quelle expérience....surtout pour ceux d'entre nous qui ''hablamos espagnol solemente un poquito''. (parlons seulement un peu d'espagnol)
C'EST LA FÊTE À JOSELIN
Nous étions bien heureux d'apprendre que c'était la fête d'une jeune fille ce dimanche. Joselin (se prononce comme Jocelyn) était petite mais elle fêtait son 15ieme anniversaire. Au moment propice tous le groupe de canadiens (les 22 membres de RRMRR et de Sagrada Familia) se sont levés pour lui chanter ''Bonne Fête'' et l'applaudir.
Ce qui aurait dû être un petit évènement avec peu de conséquences,sauf pour le fait que la petite fille avait l'attention des gens pour quelques minutes, est devenu un moment intense d'apprentissage pour notre groupe.
Il était fort évident que la petite Joselin était très mal à l'aise lorsqu'on a signalé le fait que c'était sa fête et encore plus lorsque nous avons chanté.
Immédiatement après les applaudissements, Alcides,un des ainés des garçons, (17 ans) invita Joselin à venir se tenir debout avec lui devant toute l'assemblée. Il était évident que c'était un moment difficile pour elle et on aurait pu facilement se demander pourquoi on lui faisait passer ce moment de torture. De façon instinctive chacun de nous aurait voulu se lever et aller la serrer dans nos bras pour la sécuriser. Il était difficile de comprendre ce qui ce passait à l'intérieur de cette petite fille qui n'en finissait pas de bouger sa jambe droite et de se tortiller les mains et de pleurer.
Les enfants de leur côté gardaient le silence et écoutaient attentivement Alcides qui, après quelques mots demanda aux gens si certains d'entre eux avaient des souhaits à proposer à Joselin. Suite à son invitation une fille d'une douzaine d'années prit la parole pour lui souhaiter '' Feliz Cumpleaños'' (bonne fête) et prononcer un petit discours. Elle fut la première de plusieurs jeunes qui se sont levés pour lui souhaiter bonne fête mais surtout pour lui dire qu'elle faisait parti d'une grande famille maintenant et qu'ils étaient tous pour prendre soin d'elle. Certains ont soulignés ses qualités mais tous ont mis l'emphase sur la ''familia''.
Un des plus agé qui partira pour l'université l'an prochain lui a dit: ''Je suis maintenant ton grand frère et je veux que tu saches que tu peux compter sur moi. Si tu as des problèmes et que tu ne sais pas à qui aller en discuter saches que tu peux toujours venir me voir parceque je suis ton grand frère et cela même plus tard quand tu seras au travail.''
Les enfants (le plus jeunes avait 7 ans et le plus vieux 19 ans) qui ont pris la parole terminait inévitablement en lui souhaitant ''Bienvenido en la familia''. Plus les enfants se levaient pour parler, plus le visage de Joselin se dégageait et moins elle se tortillait les bras. Après 5 ou 6 petits discours elle a commencé à applaudir avec le groupe et il est devenu évident que ses larmes de peine et de crainte devenaient des larmes de joie.
C'est à ce moment que nous avons compris ce qui se déroulait devant nous. Joselin venait d'arriver à l'orphelinat et ne savait pas encore si elle serait acceptée par le groupe. De fait elle n'avait pas encore un ''groupe de table'' et s'assoyait encore à différentes tables à chaque repas. On peut facilement imaginer ce qui ce passait dans sa petite tête à ce moment qui était jusqu'à un certain point un moment de jugement pour elle. On peut aussi imaginer qu'elle était à l'orphelinat parcequ'elle était issue d'une famille en difficulté ou disfonctionelle ou encore qu'elle avait été abandonnée. On peut se demander combien de fois elle a vécu le rejet et ainsi de suite. De là venait la peur que nous pouvions lire dans tout son corps.
Quel moment magique pour notre groupe. Nous étions témoins du résultat final de tous nos efforts. Cela donnait un sens réel au prélèvement de fonds, à l'utilisation des dons généreux venant de nos amis et de nos familles, aux nombreuses réunions préparatoires, au temps pris de nos routines ou de notre travail pour se rendre ici, à la sueur des travaillants et travaillantes, à la camaraderie qui se développe au sein du groupe, au besoin de construction, au besoin de financement, etc.....Il nous a été possible de saisir l'importance du travail que nous faisons au courant de ce petit épisode qui n'a pourtant dûré que quelques minutes.
La transformation dont nous avons été témoins dans cette jeune fille a été rendu possible en grande partie grâce à la contribution des Canadiens (100 % du financement pour la construction NPH-Pérou cette année venait des canadiens). Chacun des membres de notre groupe se sent choyé d'avoir été ''à la bonne place au bon moment''.
Le représentant de FOTOCAN (Friends Of The Orphan Canada) Ton me disait que ''It all boils down to the people''. Il a tellement raison. Notre petite contribution dans ce grand projet dépend aussi des personnes.
Elle dépend:
-de tous les gens qui ont contribués au projet avec des matériaux ou avec du financement,
-de tous les gens qui ont aidé au projets de prélèvement de fonds,
- Denis Robert qui se dévoue à l'année longue à la coordination du groupe RRMRR et aussi au niveau de AMIGOS DE L.U.I.S et qui est devenu ''arracheu de clous certifié'',
- Ron Rochon qui a accepté d'être notre leader (masculin)de projet au Pérou et qui utilise son sens d'humour et son sens de justice pour assurer le bienfait de tous et de chacun,
- Marie O'Kane qui a accepté d'être la leader (féminine) de projet et qui utilise son sens d'organisation pour assurer que toutes les tâches sont bien distribuées et bien accomplies,
- Huguette Boisjoli qui travaille toujours sans faire de bruit et toujours en souriant (nettoyeuse certifiée de chantier),
- Yvette Quass qui a passé son temps à aider dans la cuisine et qui aide tout le monde et qui ne cesse de dire ''j'en ai une dans ma tente'',
- Monique Leclerc qui se préoccupe de la santé de tout le monde et qui ne cesse de vérifier s'il ''manque quelque chose'',
- Nicole Rochon qui entreprend toutes les tâches (même de la peinture) avec son beau sourire et avec énergie (nettoyeuse certifiée de chantier),
- Cécile Poirier qui a fait du travail de brouette et qui s'accoutume au désordre de vivre dans une petite tente (nettoyeuse certifiée de chantier),
- Éveline Turenne qui a appris à manier un ''machette'' pendant sa semaine dans la cuisine et en plus à pratiquer son espagnol avec la cuisinière, Yola. (Le 2 de pic est le Pitou, Éveline!!!!),
- Louis (Señor LouLou) Boisjoli qui travail sans jamais perdre son sens d'humour et qui contribue ainsi à assurer la bonne humeur et la cohésion dans le groupe,
- Réal Turenne qui a accepté de prendre le leadership sur le site de construction et qui s'assure que chacun et chacune a un travail productif qu'il peut accomplir en sécurité,
- Paul (PasPaul) Lagassé qui utilise ses nombreux talents pour aider dans tous les aspects du travail (photographe certifié),
- Greg O'Kane qui met à contribution son expérience en construction et en particulier pour le stucco et est le chanteur et taquineur officiel,
- Louise(Señora LouLou) Durand qui coordonne la mise à jour du blogue tout en participant au travail de chantier et qui n'a pas peur de rire,
- Rolande Lemoing qui a appris sabler des briques tout en utilisant son grand sens d'humour pour faire rire son groupe de ''sableuses'',
- Régis Gosselin qui est devenu un spécialiste de la ''déconstruction'' et qui est toujours là pour aider (traducteur officiel du texte de Raymond),
- Yvette Lagassé qui a su surmonter les piqûres de bibittes pour continuer son travail sur le chantier.(nettoyeuse certifiée de chantier),
- Jean-Jacques Serceau qui attaque chaque tâche avec verve et énergie et sans relâche parce que ''c'est plus fort que lui'',
- Paul Dupuis qui est aussi un expert de la déconstruction et qui nous force toujours de se demander s'il est vraiment sérieux (surtout aux cartes),
- Norbert Ritchot qui ne fait pas de bruit mais qui accomplit ses tâches de façon très efficace et qui sert souvent de traducteur.( qui arrange le même ''flat'' 2 fois),
- Cyrille Durand qui travail au chantier tout en participant au blog (La chaudière de ciment est aussi pesante que lui),
- Raymond Poirier qui a su prendre une pause de son travail de ''re-bar'' en acceptant de rédiger cet article.
Comme le disait si bien Ton....''It's all about the people''.
Tout tombe en place.....le changement dans la vie d'un de ces enfants justifie la contribution de tous et de chacun dans ce grand projet.
La construction des édifices est importante mais plus important encore est le changement qui surviendra à l'intérieur de ces édifices...
Monday, February 21, 2011
Fina de semana en Lunahuana
Eveline, Yvette Q et la cuisine
Two volunteers were needed for kitchen duty so we (Yvette Quass, Eveline Turenne) put up our hands. It couldn’t be that hard cooking for 22 volunteers and 5 staff, right! What an experience!!
Our cook Yola is a tiny but no nonsense kind of lady who tirelessly cooks for us with the help of her daughter Andrea(15) from 6a.m. to 7-8p.m. Her other daughter Kathy(16) helps when she isn’t in summer school as it is school holidays here until mid February. Her youngest girl Evelyn(9) does a few odd chores but is usually found hanging upside down from her favorite tree or climbing the tall water tower.
Yola was kind enough to let us start at 7a.m.instead of 6. We chopped and blended fresh fruit for juice and fruit salad. Every day twice a day we peeled, chopped, diced, sliced, grated and julienned onions, carrots, celery, garlic calabasita chine and a mountain of other veggies and fruits. Some days we even re-julienned carrots. Right Yvette? When we thought we were done, Yola would bring us more. We thought our fingers would smell like garlic and onions forever!
In order to appreciate the time and work going into each meal, you have to understand the process. All fruits and veggies have to be washed with tap water, then soaked in a mix of tap water and veggie soap for 4-5 minutes, then washed several times with purified water from a 5 gallon jug which we kept hauling from another room. The small kitchen is about 5ft x 5ft, has a tiny 4 burner propane stove, a bigger 3 burner propane unit, a 1ft x 1ft sink, approximately 5ft of working counter, one storage shelf under the counter and no cupboards. Another room has 2 good sized fridge, boxes of fruits and veggies, some groceries and one small table. Shopping is done at the huge market almost daily as electricity is produced by a generator which runs from 6a.m. to 10p.m. sporadically. Meals are served outside by Yola and Andrea and shared by everyone in the open air. One day Yola asked us to prepare a Canadian meal so we made Chili on warm buns. The verdict: “mucho gusto”! Yippee!
Yola insists on cleanliness at all times much to our benefit as so far no one has been sick because of the food. But, OH!! The work it caused us and the enormous quantity of water we used!
Every pot, pan, dish, fork, cutting board, knife (machete is more like it) had to be scrubbed with a scouring pad, loaded with a creamed soap, inside and outside, then well rinsed several times (more water) then dried and put away. The term “dish pan hands” comes to mind.
Out of all that work, all week, we shared the most delicious meals like ham & cheese frittata, huevos rancheros, quesadilla, salads, toyo and home made fries, plantain chips, pancakes with cinnamon syrup, omelet, rice, soups and stew. WHAT AN ABSOLUTELY FANTASTIC EXPERIENCE!
Towel story - Serviette ou guenille?
There are two towels. Guess which one we should use for our hands? Laquelle est une serviette et laquelle est une guenille?
Oops! Now there is only one. This is the one Louis and others used to wipe their hands and face. This is also the one used to wash toilets. Celle-ci est la guenille utilisée pour nettoyer les toilettes.
Subscribe to:
Posts (Atom)